Touptipassipti

Touptipassipti

Chansons pour enfants
Le langage, comme toi, comme moi, a une histoire. Et quelle histoire !... Elle n’est pas née de la dernière pluie, mais de la première.
En ces temps très anciens, le monde est sourd, il n’y a donc pas de langage. Puis vient un enfant, tout p’tit, mais pas si p’tit. Par accident, il découvre que le monde fait de la musique : le tonnerre, les feuilles, les pas sur le sol. Il aimerait bien répondre à l’orage, au vent… Il ne sait pas d’où lui vient cette envie… de la vie ?
Il découvre alors son propre souffle, sa voix. Sa voix porte des sons, des rythmes, puis des mots. Les mots, les bonheurs et les méprises qui vont avec.
De là à inventer des chansons, il n’y a qu’un pas que Touptipassipti franchit comme un ruisseau.

« Avant qu’on nous vende Mickey et sa bande, et qu’on mette au zoo un tas d’animaux, y’avait sur la terre, libres comme l’air, des millions de bêtes et des serpents à sonnette. Et des serpents à sonnette, car c’était pas encore la mode des serpents à digicode » (Les serpents à sonnette)

« Les taupes c’est sympa, sympa pour les papas. Ça travaille pas pour rien : ça prépare le jardin ! Faut pas tuer les taupes, faut pas tuer les taupes, faut pas ! » (Les taupes)

« Et poum, et paf, et tagadaboum ! Si t’es pas content, j’t’en colle une, j’t’envoie valser jusqu’à la lune ! Et poum, et paf, et tagadaboum !... Ça se passe comme ça quand les gens c’est plus que des bêtes enrageant ! Ils se prennent pour des genres de sergents, ils se battent pour des histoires d’argent ! Et poum, et paf, et tagadaboum !... » (Et poum et paf et tagadaboum)

C’est écrit dans le journal :


« Vous le saviez, vous, que les humains d’aujourd’hui ne parleraient pas si, il y a longtemps, un enfant plus malhabile que les autres n’était tombé d’un arbre à fruits ?... A ce propos, vous le saviez, vous, qu’existaient des arbres avec tous les fruits de la création dans le même arbre ?... Et qu’on faisait des enfants blancs, jaunes, rouges, selon la couleur des fruits qu’on mangeait avant de les mettre au monde ?... A propos de fruits, Michel Boutet nous présente les résultats aussi poétiques qu’inattendus de ses recherches : délicieux ! »
(Francine Piot, La Nouvelle République)

« Les enfants nous surprendront toujours, et les poètes encore plus. Michel Boutet nous explique, l’air de rien, mais un air chanté, que c’est un enfant qui a découvert le langage. Par accident ! Et on le croit : il est bigrement convaincant, le bougre. Sa crinière blanche dénonce son âge : cet homme-là est un môme. Pour le bonheur des nôtres. »
(Pascal Aubry, La Montagne)

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